Un tour complet du propriétaire

Mercredi dernier, John-David Fernandes, le directeur du programme de Parc 17, nous a reçu exceptionnellement sur le chantier. Nous avons ainsi pu découvrir l’ensemble de notre immeuble, du toit au sous-sol ! Une visite « commentée » afin d’informer tous les lecteurs de ce blog sur les spécificités de Parc 17 et l’avancée de sa réalisation.

Cette rencontre permettra aussi de faire un article sur le rôle d’un directeur de programme et de revenir sur la genèse de cette opération immobilière. Cet article de fond paraitra à l’occasion de la 100ème semaine des travaux !

Merci encore à John-David Fernandes pour le temps qu’il a nous a consacré et la franchise de ses propos.

John-David FERNANDES explique les aménagements du toit terrasse.

C’est coiffés des inévitables casques blancs de protection que nous avons pénétré dans l’immeuble par l’entrée du bâtiment A. Ici, il n’y a que du béton brut… Les parties communes seront aménagées en dernier. Logique car les allées et venues des ouvriers risqueraient de les endommager.

Première surprise : pour monter dans les étages supérieurs, plus besoin d’emprunter les « lifts » extérieurs, les ascenseurs fonctionnent déjà ! En réalité, il n’y a qu’un ascenseur par bâtiment qui est en service. Comme ils servent actuellement de monte-charges pour les ouvriers, la cage est protégée de parois en bois et de film plastique afin d’éviter les dommages. Mais, malgré ces protections, « il est souvent nécessaire de réparer des dégâts, avant la livraison », nous confie John-David Fernandes. Nous sommes frappés par le silence de l’ascension…

Une fois arrivés au 11ème et dernier étage, une échelle et une trappe nous ont permis d’accéder sur le toit. D’abord, nous sommes époustouflés par la vue sur Paris à 360 degrés ! Les toits semblent totalement aménagés. De larges panneaux solaires en occupent pratiquement toute la surface, mais ils ne sont pas encore branchés. A terme, l’électricité produite par ces panneaux sera revendue à EDF. Ce revenu permettra de faire baisser la facture des charges des parties communes. Sur le toit terrasse, recouvert de graviers, on trouve aussi l’évacuation des VMC. A quelques mètres de nous, les antennes relais téléphonique sur le toit de l’Ibis. Notre guide nous rassure : « Nous avons demandé à SFR que ces antennes soient coupées dans la journée afin de ne pas nuire aux ouvriers sur le chantier. Dans l’avenir, elles devraient être déplacées pour être mises à distance de Parc 17 ».

Panneaux solaires du toit terrasse

En regardant dans les failles, entre les bâtiments, nous constatons que l’isolant commence à être posé sur les murs des terrasses. Les cassettes, les panneaux métalliques recouvrant la façade, y sont stockées afin d’être fixées dans la foulée.

 

Nous retournons dans l’immeuble pour un petit tour des appartements. Pas de doute, les aménagements intérieurs avancent… En ce moment, les entreprises réalisent les levées des réserves constatées pendant « la visite cloisons » et acceptées par Vinci. Des photos sont prises, à chaque étape, pour apporter la preuve de la modification. Chaque appartement a donc un dossier avec des notes, mais aussi des photos de l’avancée des travaux et des modifications apportées. Tout cela, le directeur de programme le consulte sur sa tablette.

Au programme, en ce moment, dans les appartements : peinture, pose du carrelage et du parquet. Les trois bâtiments ne présentent pas le même état d’avancement. Les entreprises interviennent dans cet ordre : le C, le B, puis le A. En effet, dans le bâtiment C (le plus à l’Est), nous visitons des appartements où les salles de bains sont carrelées avec les meubles-vasques installés, les deux couches de peinture blanche passées sur les murs et le parquet posé ! Dans le bâtiment B (celui au centre), le parquet n’est pas encore posé, mais salles de bains et peintures sont bien avancées. Pour le A (le plus à l’Ouest) : pas de carrelage, mais une première couche de peinture dans certains appartements. Ce décalage devrait se poursuivre jusqu’à la fin du chantier. Du coup, la livraison des appartements pourrait s’étaler sur 1 mois, avec le bâtiment A en dernier. « De toutes façons, livrer 100 appartements d’un seul coup est impossible », nous explique le directeur du programme.

Une constatation s’impose dans les appartements que nous avons vus : les galets ont du succès ! 40% des copropriétaires ont, en effet, choisi l’harmonie avec la frise en galets pour les salles de bain. A première vue, le résultat semble soigné. Les douches à l’italienne, avec mosaïques au sol, sont spacieuses.

Harmonie « galets » des salles de bain

Pour le parquet, difficile de se prononcer car il était recouvert d’une moquette rase afin de le protéger. Ce que nous avons pu déjà constater, c’est que les lames de parquet vont bien jusqu’au seuil des fenêtres. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, dans les appartements de nos voisins de Cardinet 17. Pour y parvenir, la chape a subi un traitement spécial afin d’assurer l’isolation phonique. Esthétiquement, c’est une réussite ! Aujourd’hui, toutes les fenêtres des appartements sont posées. Nous avons pu ouvrir celles en accordéon à six panneaux. La manipulation est facile et tout semble solide.

Radiateur toute hauteur et parquet posé, protégé

John-David Fernandes nous a permis de visiter l’appartement témoin afin d’avoir une vision globale. « L’intérêt de cet appartement est de pouvoir se rendre compte du résultat quand toutes les prestations sont réalisées », nous explique le directeur de programme. « Cela permet de détecter des éventuels problèmes en amont, de faire des changements, de modifier les méthodes de pose ou d’installation… » Ainsi, plusieurs modifications ont déjà été effectuées après un résultat jugé décevant dans l’appartement témoin. Tout n’est pas encore définitif dans les prestations. Vous ne verrez donc pas de photos de ce « prototype ».

Ce qui séduit dans cet appartement témoin, c’est bien sûr la clarté apportée par les larges baies vitrées. Plusieurs éléments sont particulièrement réussis, comme l’encadrement des fenêtres, couleur aluminium, qui rappelle l’esthétique extérieure de notre immeuble. Les volets roulants sont étonnamment fins, grâce leur fabrication en aluminium. Ils descendent comme des stores, avec de l’espace entre les « lattes », ce qui va permettre de moduler la luminosité dans les appartements. Bien utile vu notre exposition ! Les interrupteurs et autres prises reprennent l’aspect de l’aluminium brossé. Nous avons apprécié leur design, mais chacun devra se faire son opinion…

Côté domotique, nous avons appris que l’accès à distance sera une option payante, si le copropriétaire le souhaite. A l’entrée, il y aura donc deux écrans : celui de la domotique et celui du portier vidéo. Ce dernier nous est apparu posé particulièrement bas sur le mur. L’explication : les sempiternelles contraintes « handicapé ».

Enfin, nous sommes allés faire un petit tour dans les sous-sols de notre immeuble, à la découverte des niveaux de parking. Les infrastructures sont terminées. Reste à réaliser les peintures. Plusieurs harmonies de couleurs ont été testées… Sous toute vraisemblance, on s’oriente vers du jaune et du gris, mais « chut ! » Rien n’est encore décidé. Il faut que Parc 17 nous réserve encore quelques (bonnes) surprises 😉

Pour finir, découverte de la façade Nord de Parc 17

2 Commentaires

Classé dans L'avancée des travaux, L'immeuble

2 réponses à "Un tour complet du propriétaire"

  1. Pierre

    Je réalise qu’il y a un problème de santé publique avéré avec les antennes SFR, puisqu’elles sont coupées dans la journée pour les ouvriers, donc a fortiori pour les futurs habitants de l’immeuble.

    Y a-t-il un engagement de SFR de déplacer les antennes (la formule citée est au conditionnel) ? Et à quelle échéance ?

    • Baptiste

      C’est l’obligation de sécurité de l’employeur qui « oblige » à demander la coupure des-dites antennes sur les chantiers, par précaution, car on n’est jamais sûrs que les salariés ne vont pas se retrouver dans les zones « à risques » des composants de l’antenne relais – et les entreprises de construction veulent se prémunir de demandes futures de reconnaissance de maladies professionnelles.
      Tout est là:
      http://www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-4200/ed4200.pdf

      Maintenant, il serait quand même en effet intéressant de savoir si SFR s’est effectivement engagé (ou pas) sur ce sujet…

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